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Un poster du Sikorsky HSS, hélicoptère lourd de lutte anti-sous-marine.
L’histoire des hélicoptères HSS français débute en 1957 avec l’arrivée des premiers Sikorsky américains. Leur aventure opérationnelle commence en 1958 en Algérie, avec la flottille 32F basée à Oran. Équipés d’un canon de 20 mm, les HSS soutiennent les troupes, transportent les Commandos Marine, évacuent les blessés et ravitaillent les zones de combat.
Les flottilles 31F, 32F et 33F, regroupées sous le GHAN1, collaborent étroitement avec les Commandos Marine. En 1960, leur efficacité est célébrée lors du jumelage officiel « hélico-commandos ». Après les accords d’Évian en 1962, les HSS quittent l’Algérie, totalisant plus de 50 000 heures de vol et 110 000 Commandos transportés.
La 20S, pionnière en lutte anti-sous-marine, teste le HSS avec un sonar américain dès 1959. Les HSS évoluent visuellement : cocardes réapparues, couleurs jaunes et lettres de repérage. Seule la 33F garde son apparence d’origine.
En métropole, les flottilles s’installent à Saint-Mandrier et Lanvéoc Poulmic. La 32F participe aux essais du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et y détache régulièrement des HSS jusqu’en 1969. La 33F, elle, soutient divers régiments et intervient au Tchad, en Tunisie et dans l’océan Indien.
Les années 1970 marquent la fin des HSS : la 32F passe sur Super Frelon en 1970, suivie par la 31F en 1978. La Section Jeanne d’Arc (SJA) est la dernière à utiliser les HSS jusqu’en 1979. Le 22 juin 1979, la 33F clôt 20 ans de service des HSS, après 185 000 heures de vol et 57 appareils construits.
Fiche technique
| Dimensions | A2 (42,0 cm × 59,4 cm) |
|---|---|
| Papier | Mat 135 g/m² |
Références spécifiques
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